DF1.3.3 Madame Talbot 04/01/2011

Quelles formes pédagogiques y a t il dans vos structures de stage ? Le métier d'éducateur spécialisé est aussi celui de pédagogue. Nous agissons par imprégnation mais pas en connaissance de source. Ce qui pause problème est le rapport à l'autorité. La question centrale est comment / dans quel sens éduquer un enfant dans une société ? On nous attribue des missions. Éduquer pourquoi, éduquer comment, éduquer ? L'éducation concours à créer une société. L'éducation fait évoluer la société. Les changements sociaux se font grâce à l'éducation. On va sans cesse revenir à l'histoire, comme par exemple l'anamnèse.

Vocabulaire Éducation : Educere : Amener d'un point à un autre avec un processus et educare : Nourrir intellectuellement, … C'est l'action exercé d'un adulte qui en a la charge sur un jeune. Il y a donc deux protagonistes : un adulte et un enfant. Action volontaire. L'éducation vise le changement, l'intégration de l'enfant dans son milieu. L'éducation ne se fait pas au hasard, il fait rapport au choix, c'est réfléchi. L'éducation doit viser l'épanouissement de l'enfant : le bonheur, le développement des potentialités. Repère dans le temps, dans l'espace, des individus => tout ce qu'a besoin un enfant pour grandir => climat favorable. L'instruction fait aussi partie de l'éducation. Au XIX ème, le ministère de l'instruction publique a été créé. Ensuite, vient le ministère de l'éducation nationale. L'éducation permet à l'individu une fois éduquer de s'adapter à divers changements. Apriori, l'éducation est désintéressée. A travers l'éducation, la famille cherche (inconsciemment ou consciemment) à transmettre les valeurs. Le but de l'éducation reste de développer toutes la facultés de l'individu afin qu'il devienne un adulte. Mais, qu'est ce que c'est qu'un adulte ? Il y a une évolution au cours des années, des siècles. Socialisation : Appartient à de multiples champ théorique ; psychologie, psycho-sociologie, pédagogie, … Psycho-sociologie : La socialisation est un processus continu par lequel les individus intègrent les normes, les valeurs, les habitudes, les rites de la société à laquelle ils appartiennent. On pale de l'intériorisation des normes. BOURDIEU dit « le processus de socialisation s'acquière par l'habitus de classe ». Socialisation primaire (celle que nous avons tous reçu dans notre enfance : famille élargie. : sphère choisie.) et secondaire(plus institutionnelle, celle qui va faire les décalages, va permettre d'ouvrir d'autres horizons). Sociologue : Pour PIAGET la socialisation est un double processus assimilation et accommodation. Pédagogie : Vient de paidagogos (celui qui accompagne l'enfant à l'école). Pose une question : Est ce une science ou est ce un art ? CLAPAREDE « La pédagogie est une science appliquée qui repose sur la connaissance de l'enfant. » Culture : La culture nous renvois vers la diversité des mœurs, des croyances. On emploi ce terme tout le temps, c'est à la fois partagé et compliqué. C'est une notion évolue. Apparaît au XVIII ème. TYLOR dit « la culture ou civilisation ensemble qui est extrêmement complexe qui rassemble, les croyances, les arts, les connaissances, la morale, les lois, les coutumes, et toutes les autres habitudes qu'on a apprit en société. ». Aucune culture n'est plus évoluée que d'autre ; elles sont différentes mais pas hiérarchisées. On va aussi faire apparaître que chaque culture est …... il y a des croyances, des arts, des connaissances, une morale, des lois, des coutumes différentes. Éducation, socialisation, pédagogie et culture sont des termes qui se ressemble finalement.

L'histoire de l'éducation A travers l'histoire de l'éducation, on va repérer les différents systèmes. A chaque système, il y a une volonté des hommes : politique, … Quand on parle de ce sujet, on parle de tout ce qui est économique, religieux, … La première éducation qui a existé est l'éducation primitive : quand l'homme a dépassé la simple préoccupation de la survie. La manière d'apprendre, de construire, de transmettre est l'imitation. => Ce qui reflète le premier stade de développement de l'enfant. Cette éducation a été qualifiée de spontanée : basée sur la pratique quotidienne. Dans ces sociétés, les enfants étaient beaucoup plus libre que les enfants actuels. Objectif de cette éducation : adapter l'enfant dans la société ou il vit. Cette éducation primitive était une éducation globale. Le deuxième temps est l'éducation dans l'antiquité : apparition des grandes civilisations. Il y a toujours des effets qui ont lieu aujourd'hui (exemple l'Inde : par rapport aux castes). Dans toutes les civilisations, ce sont les religieux qui ont le savoir. Imitation, mémoire, et discipline sont les maitres mots. Éducation rigide, interdite aux femmes. L'éducation grecque : (école dupaske) éduque les filles, uniquement car elles allaient être des futures mères de soldats. Il fallait donc qu'elles soient prêtes à la perte, à la douleur. Dans l'école d'Athènes, éducation intellectuelle, esthétiques, artistiques et physique. Les systèmes éducatifs se mettent en place. L'éducation au moyen-âge : La caractéristique au moyen âge, le christianisme va pénétrer e Europe. Le christianisme nous dit que nous sommes tous issu du même Dieu, fraternité universelle. L'éducation passe par la mémoire, texte ancien, … Ce sont les religieux qui étaient formés. Création d'université qui prennent leur racine en France et en Europe. Les universités font contre-pouvoir => rapport au savoir. Les universités comme les autres écoles uniquement pour les plus aisés. Développement de corporation (métier spécifique) =>ancêtre de l'apprentissage. Éducation des élites. Des termes arrivent : Bachelor, docteur, licence. Ces universités sont tenues par des religieux. L'éducation de la renaissance : La religion catholique va se trouver interroger entre ce qu'elle prône et ce qu'elle fait. Monté progressive du protestantisme. Création des collèges. A partir des monastères (jésuites) => création des collèges. Structuration de l'enseignement secondaire. Cela concerne toujours les garçons. Rapports entre les savoirs scientifiques et les croyances. Il y a beaucoup de littérature. Au XVIII ème siècle, c'est le siècle des lumières. On voit apparaître l'industrialisation. On est dans le siècle des lumières qui donne une place spécifique à l'homme et aux savoirs. ROUSSEAU interroge toutes les préoccupations humaines (relations de pouvoir, politique) ce qui va entrainer la révolution française. La question éducative va apparaître fin XVIII ème avec la formation des maitres.

Les grands courants pédagogiques du XIX ème et du XX ème siècle Au XIX ème, deux personnalités vont s'interroger à l'enfance => PESTALOZZI et FROEBEL. PESTALOZZI va chercher à se préoccuper de l'épanouissement de l'enfant. Il va faire apparaître l'importance de la famille. Il va associer la théorie et la pratique. Il a été instituteur et a prit en charge des enfants déshérités. Il va gérer la vie pratique et apprentissage des jeunes. FROEBEL est le premier à s'interroger à la petite enfance (0-6 ans). Il montre comment les premiers mois et les premières années sont fondamentaux pour la construction de l'enfant. Il créé les jardins d'enfants. Il faut donc des gens qui soient spécialisés dans la petite enfance. C'est le début des jardinières d'enfants. FROEBEL et PESTALOZZI ont tous les deux perdu leur mère tôt. Il met en avant qu'il faut que l'environnement de l'enfant doit être chaleureux, affectif, sécurisant, stimulant. Il a un centrage sur le jeu. Le jeu permet de faire travailler l'enfant, permet l'apprentissage. Il insiste sur le langage car il fait partie de la culture. Il s'apprend et se mémorise pendant l'enfance. Enfin, un point important pour lui est l'éveil à la vie sociale. Au XIX ème siècle => enfance en difficulté => ITARD et SEGUIN (médecin). ITARD est fondateur de la psycho-pédagogie (à partir de la situation d'un enfant sur son développement, on met en place des propositions d'action éducation). On dit que c'est le premier éducateur spécialisé français. Avec Victor l'enfant sauvage, il observe, pose un diagnostic, évalue ses besoins, met en place des objectifs et réfléchie aux actions à mettre en place pour atteindre ces objectifs. Il invente des procédures, s'organise pour faire des exercices où il va avoir. Selon lui, il faut avoir la volonté d'éduquer et il pense qu'il faut avoir le sentiment d'éducabilité c'est à dire quand même s'il y a des difficultés, c'est possible. ITARD met en place une procédure à chaque action pour que l'enfant mémorise. Il met en place des méthodes de travail : situation, proposition, effet, analyse, évaluation. SEGUIN : Il se préoccupe de la déficience intellectuelle. L'éducation spécialisée est possible c'est à dire que tous les enfants peuvent être éduquer si on y met les moyens. Il va travailler sur la mise en lien lien des notions pour résoudre les choses. Il a mit en place un IMP où on y travail la vie sociale, le sport, l'artistique, l'apprentissage, le scolaire. Il va penser les méthodes pou que l'enfant puisse utiliser l'objet seul. Il expérimente les choses seul de façon autonome.

Au XX ème siècle, MONTESSORI (pédagogue et médecin) Elle reprend la suite de SEGUIN et d'ITARD. Met en avant que c'est dans la petite enfance que l'éducation doit se faire. Elle met en place la méthode MONTESSORI. Selon elle, totu enfant a une personnalité en attente et l'ES (adulte) doit mettre en place les actions éducatives (environnement) pour que ces enfants développent leurs potentialités et ce qu'ils sont de façon singulières. L'adulte devient un guide. Le matériel qu'elle utilise va permettre de s'auto-corriger. MONTESSORI « l'enfant ne joue pas, il travail. Il travail à se construire ». Aide moi à faire tout seul ». DECROLY (médecin). C'est un médecin qui a l'histoire de MONTESSORI. Nous sommes dans un monde près de la nature et la nature est fondamentale dans le développement de l'enfant (environnement). La sociologie se construit durant le XIX / XX ème siècle. DECROLY => approche selon les centres d'intérêts (motivation). => notion de globalisation. L'enfant a une vision globale, il créé donc une méthode globale de lecture. La classe atelier.

Un courant libertaire du XIX ème siècle STIRNER, PROUDHON, BAKOUNINE (théoriciens du socialisme et du courant libertaire / anarchiste). Ils militent pou l'égalité entre les classes. Le savoir se trouve garder par l'élite. 1883 : Jules FERRY obligation scolaire. 1833 : GUIZOT école pour les filles. Ils vont parler d'éducation intégrale et non plus d'éducation globale. Il n'y a plus les mêmes objectifs. Pour ces penseurs, l'éducation telle qu'elle est dispensée jusqu'au XIXème est pour que les personnes qui sont au pouvoir restent au pouvoir. « L'ignorance sert donc au pouvoir » WRESINSKI. Pour eux, les enfants doivent faire leur propres choix d'orientation professionnelle. Il faut cultiver les enfants car ils ont une conscience qu'il faut éviter. Avant, il faut travailler la question économique avant la question éducative car les familles ne peuvent pas prendre le temps d'éduquer s'ils sont dans la pauvreté. Ils remettent en avant le travail manuel. On ne coupe pas le monde de l'éducation de la réalité du monde social. Ce qui va créer les classes atelier et les classes école (P. ROBIN et S. FAURE). Un enfant ne peut avoir une analyse critique qu'à partir du collège. Ils développent le comportement de papillonnage c'est à dire que pour choisir son métier il faut d'abord connaître les différents métiers possibles, d'où la mise en place des différents ateliers. 1968 : mixité des écoles (ROBIN) C. FREINET va faire partie de « l'école nouvelle ». On parle de la méthode FREINET car il essaye pleins de choses, comme par exemple l'imprimerie dans la classe (remplacé par les ordinateurs) ce qui permet aux enfants d'écrire librement, de laisser des traces et de communiquer avec l'extérieur ; la correspondance. Il n'y a pas de manuels scolaires dans les classes FREINET. On va construire un outillage pour construire un livre (format A5). Ce qui est très important, c'est qu'il va apprendre aux enfants à faire par eux-mêmes. Il met en place un plan de travail : L'enfant fait ensuite ses activités dans l'ordre qu'il souhaite. Il invente le texte libre : permet l'expression de l'enfant, pour permettre l'expression il va avec les enfants faire des films, il amène le cinéma dans les classes. MAKARENKO. A travers son expérience d'enseignant, il va se questionner sur comment enseigner. Il va être repéré comme un pédagogue potentiel dans ses idées Marxiste. Il va bosser auprès des orphelins, des « bandes », … Il va mettre en pratique une pédagogie nouvelle pour des hommes nouveaux. 1927 : Colonies DZERJINSKI. La pédagogie : C'est parce qu'elle se pratique qu'on fait de la pédagogie. Il invente le commandement alterné. Les aspects essentiels de sa pédagogie sont que pour lui la pédagogie est le résultat d'une observation, d'une expérience. Il développe la participation de l'organisation de leur propre leur de vie tout en imposant un cadre dans ces colonies où se trouvent des adolescents en rupture. On a une forte discipline car permet que les adolescents luttent contre les comportements qui ne sont pas acceptables. Il fait primer le collectif sur l'individuel. Pour lui éduquer c'est socialiser. L'intérêt de cette pédagogie : une société qui n'a pas interrogé son projet et va se référé à l'éducation.