Un fœtus est compétent à partir du 6ème mois de grossesse, avant c'est un embryon. Ce qu'il se construit en premier c'est le cerveau et le système cardiaque. Les compétences du fœtus sont : -Se mouvoir : bouger avec des gestes qui sont d'abord réflexes et qui deviennent volontaires (sucer son pouce, donner des coups, se recroqueviller, …). -Compétences sensorielles : va réagir à la lumière forte ou à la pénombre, il va fermer les yeux quand il voit la lumière à travers le ventre. -Il a du goût car il est dans le liquide amniotique. -Il a de la mémoire auditive, il repère les sons (forts et doux) des musique, des voix humaine qu'il entend régulièrement, mémoire du stress maternel. => Suivi de grossesse qu'on appelle l'haptonomie. Haptonomie : Apprendre à la mère à communiquer correctement avec son bébé : touché corporel sur son ventre, jouer avec lui (le faire bouger de droite à gauche, de haut en bas). => Cela permet de valoriser la mère et de détendre l'enfant avant / à la naissance. La naissance est considéré comme le premier traumatisme majeur (traumatisme plus important pour l'enfant que pour la mère). C'est un changement d'environnement brutal (température, du milieu liquide au milieu gazeux, bruit assourdi à bruit violent, de la pénombre à la lumière, première fois qu'il est touché, si contractions douloureuse pour la mère elles le sont aussi pour le bébé. La mère va avoir une attitude adapté par rapport à l'enfant qui vient de naitre : elle prenne l'enfant et le mette à gauche (côté du cœur) puis, elle l'entour de son bras, le met face contre elle, lui parle doucement, le touche doucement => pour le rassurer et refaire le milieu d'où il vient. S'il n'y a pas toutes ces attentions(mère porteuse qui ne veut pas voir l'enfant, naissance sous X, maman décédée en couche), l'enfant va être dans un état dépressif. Quand l'enfant nait, on va regarder ses compétences. Personne ne se souvient de sa naissance naturellement car on la refoule. Au moment de la naissance de son enfant, la mère peut ressentir des effets de sa naissance, mais rien de concret. Les compétences du nouveaux sont les mêmes que celles du fœtus : -Compétence auditive : discrimine les sons (du plus grave au plus aiguë). -Compétence visuelle : discrimine les couleurs primaires le noir et le blanc. -Compétences gustative (salé, sucré, amer, acide). -Compétence olfactive. Il a des réflexes (des points cardinaux, de la succion). -Capacité de verbalisation (babillement). -Il a une motricité (il est à la fois tonique et hypo-tonique musculaire et cérébral), il ne peut pas se retourner (plus facile de faire ventre / dos que dos / ventre). Peut faire du pédalage (permet d'appréhender le monde extérieur) Entre 3000 et 4000 mots de vocabula...

Stade de l'intelligence sensori-motrice : (J. PIAGET) 0-2 ans. Intelligence sans langage. Concept sans représentation. Intelligence pratique, concrète qui évolue en fonction des objets, des personnes ou des situations auxquels est confronté l'enfant. Elle est basée essentiellement sur l'action du corps sur le milieu et va procéder par mécanisme de réussite et d'erreur. Pour que l'intelligence se construise, il est nécessaire d'avoir des capacités de mémoire. Il va mémoriser l'expérience et le résultat, il va aussi nommer dans sa tête cette expérience. -Premier sous stade : Stade des exercices réflexe : 0-1 mois. => Démarche non volontaire. Utilisation par l'enfant des réflexes et une utilisation des postures pour s'adapter aux sollicitations extérieurs. (j'associe la succion à l'alimentation au fait d'être rassasier). Qui va permettre a l'enfant d'intégrer des expériences nouvelles. L'enfant n'a pas la permanence ni la conscience de l'objet. Fonctionnement de causalité (de cause à effet) magique. L'enfant va transformer le réflexe en l'inné / volontaire. -Deuxième sous-stade : premières habitudes acquises : 1-4 mois. => Progression d'un point de vus moteur. Il va faire des expériences et les répéter et vont transformer leur activité intellectuelle en fonction de cette expérience. -Troisième sous-stade : Adaptation intentionnelle : 4-8 mois. => L'enfant commence à avoir des attitudes à l'environnement. Il commence à élaborer des stratégie par anticipation. Met en place les différentes étapes nécessaires pour pouvoir atteindre l'objectif qu'il s'est fixé. -Quatrième sous-stade : La coordination des schèmes sensoriels : 8-12 mois. => Il va utiliser ses outils sensoriels et va les perfectionner en coordonnant les cinq sens la façon de se tenir et le déplacement pour pouvoir mener un raisonnement logique. Il va être capable d'élaborer de nouvelles combinaisons intellectuelles pour arriver au même but. -Cinquième sous-stade : Les réactions circulaires tertiaires : 12-18 mois. => Faculté de déplacement autonome, il va pouvoir échapper à la tutelle adulte, élargie son champ d'exploration, il est moins soumis aux désirs de l'adulte et à ses indications. L'enfant a donc plus d'initiatives. L'enfant va s'auto-réguler, va comprendre ses limites corporelles. Conduite personnalisée, personnalisation du raisonnement. L'enfant va être capable de détourner l'objet de sa propre utilisation (un talon en guise de marteau). Il va savoir transformer le milieu. Il va avoir une démarche intentionnel de chercher des nouveautés. -Sixième sous-stade : Les combinaison mentales : 18-24 mois. => Accès au langage qui va lui permettre de verbaliser son raisonnement intellectuel. S'il a accès au langage, c'est qu'il a accès à la représentation mentale. Il est capable d'imaginer un objet dans sa tête sans le voir. Il est encore dans la pensée concrète, il ne peut donc pas mettre de mot sur les émotions. Il a la représentation corporel extérieur mais pas intérieur. Capable de passer de l'empirique à la combinaison mentale. Il n'y a plus de tâtonnement. Il va commencer à comprendre les effets, les raisons, les conséquences d'une action (le feu ça brule).

9/11/2010 La psychanalyse n'est pas une science exacte, elle a vus le jour à la fin du 19ème siècle par FREUD. Seulement deux psychanalystes qui ont travaillé sur la psychanalyse en général : FREUD et LACAN. Psychanalyse : -C'est une méthode d'investigation qui consiste à mettre en évidence des situations inconscientes à travers les paroles, les actes, les productions imaginaires (rêves, fantasmes, délires). -C'est une technique de traitement / soin qui va être fondée sur l'investigation (avant de soigner faut enquêter) et dont on va analyser par interprétation la résistance, le transfert, ou le désire. -C'est un ensemble de théories psychologiques et psycho-pathologiques où sont systématisées les données obtenues par la méthode d'investigation et de traitement. Psychose : Enfant : Trouble de l'identité. Autisme, symbiotique (toujours dans le désire de l'autre), déficitaire (déficit intellectuelle ou sensorielle qui empêche l'enfant d'avoir une relation avec le monde extérieur. Est ce qu'il sont psychotique et sont devenus déficitaire ou inversement). Adulte : Schizophrénie, paranoïa, psychose maniaco-dépressive, mélancolie. Névrose : Névrosé différent de névrotique. Trouble de l'adaptation sociale. La névrose ne trouve pas ses racine avant 5 ans (après la fin du complexe d'œdipe). Obsessionnelle (TOC), phobie (peur immotivée, ont un sens personnel, répétitif), hystérie (de conversion : mégalomanie, mythomanie, séduction, hallucination, théâtralisme, érotomanie), angoisse. Autres troubles non classé ci-dessus : Psychopathie (trouble d'adaptation social sans trouble de la personnalité) et les perversions (construction de la personnalité, met en acte ses fantasmes).

Pour FREUD, la psychanalyse est un modèle conceptuel qui va permettre une explication causale du fonctionnement du psychisme humain. Il va donc diviser l'appareil psychique en instances en deux modèles : premier topique (Inconscient, Préconscient, Conscient), deuxième topique (Ça, Moi, Surmoi). FREUD dit que les instances fonctionnent sous trois aspects, chacun à un fonctionnement propre et un par rapport à l'autre : le point de vus dynamique (c'est le fait que tous les phénomène psychiques sont envisagés, compris comme résultant d'un conflit qui est une interaction et une opposition de force), économique (aspect quantitatif du conflit, dans ce jeu de force chacun a plus ou moins d'énergie, elle va s'exprimer ou pas) et topique

29/11/2010 Trois principes qui sont à l'origine du conflit : Principe de plaisir : Principe économique. L'ensemble de l'activité psychique a pour but d'éviter le dé-plaisir et de procurer d'obtenir du plaisir. Le dé-plaisir est anxiogène et va entrainer une augmentation de l'excitation alors que le plaisir amène au sujet une sérénité et entraine une diminution des tensions. A l'origine, ce qui est actif est uniquement le principe de plaisir (chez le bébé), car la mère est en empathie totale avec son enfant et qu'elle va anticiper ses besoins et désirs et va alors les satisfaire. C'est ce que WINNICOTT appelle la « préoccupation maternelle primaire » (PMP) qui apparaît à partir du cinquième mois de la grossesse et va continuer jusqu'aux cinq premiers mois de l'enfant : La mère est en capacité de se mettre à la place de son enfant et donc d'assouvir les envies et besoins de son enfants. L'enfant a donc aucune frustration. La mère fait le deuil de l'enfant imaginaire, c'est pour cela que la PMP s'estompe avec le temps. Dans la PMP, la mère doit être suffisamment bonne, idéale. La mère fait fonction de miroir pour l'enfant : L'enfant se sent mauvais s'il ressent que sa mère est mauvaise, et il se sent bon s'il ressent que sa mère est bonne. Holding : Manière dont la mère va le porter. Handling : Façon dont l'enfant est manipulé à travers les soins (bain, couché, bercement, …). Object Presenting : Façon dont la mère vas présenter l'environnement extérieur, se présenter à l'enfant. Principe de réalité : Modifie le principe de plaisir car c'est un principe régulateur, il tient compte des évènements extérieurs et de ses impératifs. Principe dont la mère amène progressivement l'enfant à des frustrations. Principe de constance : Pour éviter d'être dans un état anxieux. Va entrainer des décharges émotionnelles. (Se mettre à crier quand on a peur, pleurer, ça calme). Deux topiques : Première topique : Inconscient, Préconscient et Conscient. Conscient : Fonction du système perception, conscience, réalité. Qui permet de mettre en place les capacités de concentration et d'attention. Le conscient est toujours et uniquement une expérience individuelle. On voit la même chose, mais personne ne l'analyse, l'interprète de la même manière . Entre le Conscient et le Préconscient, il y a une censure qui filtre, il va être stocké ce qu'on refoule ou ce qu'on ne supporte pas dans la réalité extérieur. Ce qui est dans le Préconscient peut revenir dans la Conscience, mais de manière déformée . Un même filtre est entre le Préconscient et l'Inconscient il y a une censure qui interdit. C'est une instance constituée de contenus refoulés. L'Inconscient est infini. Soit on refoule directement (ce qui est insupportable : Rapport sexuel de nos parents). Le rêve est un scénario inconscient, on ne rêve pas au hasard. L'inconscient se reflètent également par le délire les symptômes somatiques, les symptômes psychiatriques. Voir schéma vertical année dernière.

30/11/2010 Deuxième topique : Ça, Moi, et Surmoi. Ça : FREUD. Pôle pulsionnelle de la personnalité. Il est inné. C'est le réservoir de l'énergie psychique. C'est une force qui tend l'organisme vers un but. Il ignore les règle, les interdits, les conventions sociales, la morale et il est soumis au principe de plaisir. C'est la partie de l'instance psychique qui pousse à avoir une satisfaction immédiate de ses plaisirs, sans capacité à attendre, à différer. FREUD disait du Ça que c'était un chaos sans organisation et sans limite, il est à mettre en parallèle avec l'Inconscient. On parle de notre Ça quand on dit « ça a été plus fort que moi ». Lorsque FREUD parle du Ça, il va développer deux théories des pulsions : L'opposition entre pulsions sexuelles et pulsions du Moi et Opposition entre pulsion de vie et pulsion de mort. Première théorie : Opposition entre pulsion sexuelle et pulsion du Moi. Pulsion sexuelle : FREUD. Recouvrent un champ plus vaste que l'activité sexuelle adulte. Elles sont au service de l'espèce. Elles nous permettent de procréer et de sauvegarder l'espèce. Ce sont des pulsions altruistes. La satisfaction va s'appuyer sur des zones érogènes. Chez l'enfant de 0-1 an, la zone érogène est la zone orale (bouche, lèvres, langue) à travers des activités de sussions. Ce qu'il va appeler le stade oral. Pendant ce stade, l'enfant va créer son Moi. Pulsion du Moi : FREUD. Pulsion d'auto-conservation. Désigne l'ensemble des besoins liés aux fonctions corporelles nécessaires à la conservation de l'individu. Pulsions égocentriques. Il y a conflits psychique entre les pulsions sexuelles et les pulsions du Moi. Deuxième théorie : Opposition entre pulsion de vie et pulsion de mort. Pulsion de vie : Nommé aussi Éros. FREUD pense que les pulsion du Moi et les pulsions sexuelles sont rassemblées en pulsion de vie. L'ensemble des pulsions de vie est de nature conservatrice. Elles vont être investie par une énergie qui s'appelle la libido (= énergie libidinale). Elles vont être régies par le principe de constance, et ayant pour but de maintenir l'équilibre psychique du sujet Pulsion de mort : On appelle aussi Thanatos. Consiste en la réduction complète des tensions pour ramener l'individu à un état an-organique (comme s'il ne fonctionnait plus). Ce sont ces pulsions qui nous font dormir. Si on projète cette pulsion, ça nous emmène à détruire autrui. Les enfants ont des pulsions de mort (taper du pied, se taper la tête), ensuite, il retourne ses pulsions contre les autres. Pulsion sexuelle + pulsion de mort + libido d'objet = Sadisme. Pulsion de mort + pulsion sexuelle + libido de Moi = Masochisme. Il y a conflit psychique entre pulsion de vie et de mort qui vont amener des comportements ambivalents sur le registre amour / haine. (Rituel : Mode opératoire qui se répète régulièrement.) Moi : C'est une instance acquise pendant les deux premières années de sa vie. Il a un rôle de médiateur et est chargé des intérêts de l'individu. C'est le pôle défensif de la personnalité. Il est dans une relation de dépendance à l'égard des revendications du Ça, des impératifs du Surmoi, a des exigences de la réalité extérieure. Quatre indicateurs du Moi chez l'enfant dit normal : SPITZ. L'enfant met trois mois à comprendre qu'un environnement existe et qu'il est différent des autres. A l'age de trois mois, environ, l'enfant a un sourire social, il comprend qu'il est différent des autres. A huit mois, l'enfant est capable d'identifier ses référents parentaux. Cela se manifeste par la peur de l'étranger. C'est ce qu'on appelle l'angoisse du huitième mois. A dix huit mois, il y a l'apparition du « non » chez l'enfant. En disant « non », il s'affirme. C'est normal qu'un enfant soit rebelle, c'est qu'il est en bonne santé mentale. Apparition du « je » vers deux ans. Le Moi est à l'origine du narcissisme. Le Moi est l'équivalent du Conscient et du Préconscient. Surmoi : Instance acquise qui a un rôle de juge et de censeur. Élaborer et intégrer les interdits, les règles, les conventions sociales et la morale. Il va se construire grâce à l'intervention parentale. C'est une instance qui s'enrichit tout au long de la vie. C'est lui qui va poser les jugements de valeurs, il y a une dimension culturelle. Il y a aussi un Surmoi collectif qui vient de la société dans laquelle on grandit (contre les homo). L'objectif du Surmoi est de maitriser les pulsions. FREUD dit que le Surmoi apparait à la fin de la période Œdipienne. LACAN estime que le Surmoi apparaît à partir de 18 mois (autonomie motrice et acquiert les interdits).

02/12/2010 Complexe d'œdipe : consolide le Surmoi, intégration du tabou de l'inceste, prévalence de l'être sur l'avoir, identité sexuelle (savoir si fille ou garçon), faire émerger deux particularité du Moi (idéal du Moi (ce qu'on voudrait être, s'appuie sur des identification), le Moi idéal (ce que l'on croit être)).

3/01/2011 et 4/01/2011 Développement moteur, intellectuel, affectif : Enrichissement du patrimoine lexicale qui augmente sur la période de 3 ans. L'enfant entend le langage parlé, le mémorise et va commencer à l'articuler. Entre 2 et 7 ans, l'enfant a des particularités intellectuelles qui vont disparaître : L'animisme (c'est percevoir l'objet et pour lui, l'objet est vivant (environ 2 ans)), le finalisme (Définir une action par son résultat => pourquoi (environ 4 ans)), l'artficialisme (croire que tout a été fabriqué par l'homme), le réalisme (les émotions sont considérées comme des objets). Le conflit oedipien (essaye de couper la relation père / mère) => l'enfant veut une relation exclusive avec l'un des parents. Le conflit va mettre 2 ans à se résoudre. Il se résout par renoncement. Le complexe d'Oedipe : consolide le Surmoi, intégration du tabou de l'inceste, prévalence de l'être sur l'avoir, identité sexuelle (savoir si fille ou garçon), faire émerger deux particularités du Moi (Idéal du Moi : Ce qu'on voudrez être s'appuie sur des identifications. Le Moi idéal : Ce qu'on croit être jugement qu'on porte sur soi-même). Les enfants déficients n'ont pas accès à la conceptualisation et ont du mal à avoir accès à la mentalisation. La crise d'adolescence c'est également une crise pour les parents car ils doivent renoncer à la toute puissance sur leur enfant. L'adolescence renvoie au vieillissement des parents. La puberté signifie la maturation sexuelle, redécouverte de l'objet sexuel. L'orientation de l'énergie libidinale du jeune va se faire vers le choix d'un objet. C'est le stade génital qui commence. Les jeunes vont retrouver les pulsions sexuelles qui vont lui permettre de retrouver des comportements du stade phallique. Les jeunes reprennent la masturbation, exhibitionnisme, la succion. Stade génitale, zone érogène => pénis, vagin. Les auteurs disent que chez les adolescents, il y a une phase de narcissisme sentimentaliste avec tendance à l'homosexualité. Il va ensuite fixer son énergie libidinale vers le sexe opposé. La crise l'adolescence est une crise narcissique et identitaire qui va entrainer de l'angoisse et de l'anxiété. L'adolescence est la réactivation de la problématique de la période oedipienne d'où la révolte des modèles parentaux et révolte envers le modèle adulte. Il peut mettre des conduites à risque pour vérifier que « le suis bien vivant ». Un adolescent a besoin de cadre, révolte du Moi sur le Surmoi => le sujet va contenter l'ensemble des interdits qu'il a intégré. L'adolescent fait un changement dans les rôles (prend le rôle de l'adulte), il va reprendre les plus petits, ou dire que lui il aura fait ça à son âge, les parents auront réagi autrement. Étape de la génitalité (accéder à une sexualité mature). La phase d'homosexualité de groupe : C'est une phase dans laquelle les adolescents vivent en bande, avec des individus du même sexe. Cette bande est un lieu de sécurité et de valorisation pour le jeune. La phase d'homosexualité individuelle : La bande ne suffit plus pour le sécuriser, il choisit un ami privilégié. Ce confident est admiré. La phase transitoire dépressive : C'est une phase où l'adolescent est en proie à la mélancolie. Il est dans l'incompréhension, se sent délaisser, l'angoisse d'abandon est réactivée. C'est l'époque où il est mal dans sa peau, conduites à risque. La phase du choix amoureux : Avec une curiosité vers les autres sexes. Phase où il s'attache aussi vite qu'il se détache. L'adolescence passe de la polygamie à la monogamie. Plusieurs petites copines avant de se pauser, partenaire unique. Comportements social chez l'adolescent : Trois phases : La phase d'opposition : période où il y a effondrement des acquis moraux et des conventions sociales que l'enfant avait intégré durant la période de latence. C'est un mouvement régressif qui va fragiliser son adaptation sociale avec des comportements où l'adolescent est imprévisible, provocateur, insolant, défi la loi, l'autorité et va refuser l'ordre établie. Difficulté à maitriser ses désirs, recherche de plaisir immédiat, transgresse les lois quel qu'en soit la conséquence. Importance des bandes qui sont un support d'étayage. La phase d'affirmation du Moi : C'est une période de revendication avec demande de liberté et d'indépendance. Il revendique par négociation principalement par opposition. Conflit de génération car les parents ont pas la même définition de liberté que leur adolescent. L'adolescent est dans l'idéalisation, la mégalomanie, l'approbation, la fabulation. Il pense toujours être le « héros » => sentiment de toute puissance, invincible. La phase d'insertion : Identification stable à l'adulte. Le jeune cherche à se conformer à l'adulte. Il est capable d'indépendance affective, a accès progressivement l'indépendance économique (gérer son argent). Acceptation de la distance à la cellule familiale. Il devient un modèle d'étayage pour la fratrie. Les psychanalystes disent que c'est la dernière chance qu'à le sujet humain de réparer les traumatismes de l'enfance. Psychanalyse => les mécanismes de défense. Mécanismes : Stratégie mise en place par le Moi, stratégie automatique pour faire face aux pulsions, aux affects ou à la réalité extérieure. L'objectif est de lutter contre l'angoisse. Il existe différents mécanismes de défense. Lorsqu'un sujet utilise un mécanisme de défense de façon unique, compulsive et répétitive alors ce mécanisme devient un symptôme, il devient pathologique. Cela approuve le Moi du sujet, l'activité du Moi du sujet. Le refoulement : C'est l'opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l'inconscient des représentations liés à une pulsion (ce sont des pensées, des images, des souvenirs, …). FREUD disait que « le sujet sait tout sans le savoir ». Deux types de refoulement : Le refoulement originaire : Inné et va porter sur les représentants de la pulsion qui n'accède jamais à la conscience. C'est à dire qu'il va porter sur des pensées qu'on a refoulées (exemple : la naissance, les poussée dentaire, …). Refoulement après-coups : Il est acquis et c'est un mécanisme de fuite devant la pulsion parce que cette pulsion est incompatible avec l'équilibre du Moi. Refoulement inconscient la plupart du temps. Se refouler peut revenir à (revient) la conscience sous forme des compromis (aménagé) => lapsus, les actes manqués, les rêves, les symptômes psychiatriques (phobie, obsessions, angoisses, idées morbide délires sont du retour du refoulé.

27/01/2011 et 28//01/2011 Les mécanismes de défense archaïques :  Le clivage est la défense primitive contre l’angoisse. Ça veut dire scinder en deux : Deux types de clivage : De l’objet : l’objet est visé par des pulsions érotiques et des pulsions destructrices. Il va être perçu soit comme un bon objet (gratifie l’enfant), soit comme un mauvais objet (frustre l’enfant). L’enfant utilise ce clivage sur la période 0/9 mois, stade des objets partiels, il va appréhender le monde comme bon ou mauvais. Vers 9 mois, l’enfant acquiert la notion d’objet total. C’est un mécanisme de défense chez l’enfant jusqu’à 9 mois, c’est aussi le mécanisme de défense principal dans l’autisme, et qui est aussi utilisé dans la schizophrénie. À ce stade, le clivage devient symptôme. Du Moi : le sujet présente deux attitudes psychiques face à la réalité extérieure l’une tient compte de la vraie réalité, l’autre met à la place de cette réalité ; le désir du sujet. Les délires sont sous-tendus par ces mécanismes de clivage. C’est aussi ce mécanisme de clivage que l’on retrouve dans la perversion et dans les aberrations intellectuelles (symptôme de la perversion. Exemple : pour le pervers « une femme qui dit non voulait dire oui »). Ça permet d’éviter les angoisses liées à la culpabilité. La projection : c’est le mécanisme qui consiste à expulser de soi et à localiser dans l’autre (personnes ou choses) des sentiments, des qualités, des désirs que l’on méconnait ou que l’on refuse en soi. C’est une opération psychique qui permet au sujet de placer à l’extérieur ce qui se situe à l’intérieur de lui. Ça permet de soustraire le sujet à des excitations intenses déplaisantes (exemple : menteur toi-même). On le rencontre dans la paranoïa (psychose), dans la névrose phobique (projection des peurs sur l’objet de la peur). Chez l’enfant, c’est un mécanisme de défense normal, l’objet le frustre, il va donc le désigner comme mauvais objet. La jalousie est une projection de nos envies sur l’autre (on reproche à l’autre d’avoir ce que l’on n’a pas). L’introjection : c’est sur un mode fantasmatique, c’est faire passer du dehors au-dedans des qualités inhérentes à l’objet (exemple lors de la valorisation ou la dévalorisation de soi). La catharsis : selon Aristote, c’est une purification émotionnelle, épuration des passions par le moyen de la représentation dramatique. En psychanalyse ; c’est se libérer émotionnellement d’affects refoulés (abréaction). C’est le rappel à la conscience d’une idée refoulée par extériorisation d’un traumatisme vécu. C’est lorsqu’on rejoue la même scène traumatisante, ce qui met la personne dans une libération des émotions dans le but de se libérer. C’est un comportement, et non un mécanisme de défense. En état cathartique, le sujet après avoir introjecté le traumatisme, va le rejouer.

L’introjection et projection vont permettre à l’enfant d’un point de vue intellectuel, il va pouvoir différentier dehors/dedans, moi/l’autre. Les enfants psychotiques vont eux, rester dans le clivage et ne pas faire de différentiation. Mécanismes de défense secondaires (période 3/5 ans) Le refoulement : qui commence à fonctionner à partir de la période œdipienne. Isolation : isoler une action ou une représentation de la charge émotionnelle qui lui est attachée. Le sujet va mettre de côté la pensée ou le comportement pour le séparer de l’affect. C’est un mécanisme de défense utilisé dans le processus de concentration intellectuel, lorsque le sujet va faire un travail intellectuel, le sujet va tenter de ne pas laisser sa pensée être détourné par ses émotions. C’est un symptôme dans la névrose phobique, face à un objet phobique, le sujet va tenter de ne pas se laisser envahir par sa peur, il mobilise son Moi. Le déplacement : dans le déplacement, l’affect associé à une représentation considérée comme dangereuse par le sujet, se détache pour investir une autre représentation moins dangereuse. On ne le retrouve pas dans des pathologies mentales. Idéalisation : c’est le processus psychique par lequel les qualités et la valeur de l’objet sont portées à la perfection. Ce mécanisme de défense est à l’origine du processus d’identification, qui va entrainer un comportement qu’on appelle imitation. L’identification à l’objet idéalisé va permettre la formation d’instances idéales de la personnalité (idéal du Moi / Moi idéal). La sublimation : c’est le fait d’échanger le but sexuel originaire contre un autre but qui n’est plus sexuel mais qui lui est psychiquement apparenté. Il concerne les activités intellectuelles, artistiques, religieuses et au cours de ces activités il y a conversion des pulsions dans un but non sexuel, cette conversion revalorise le sujet et lui procure de la jouissance (libido qui est mise au service de la foi, de la création, …). Déni de la réalité : c’est un processus qui conduit le sujet à nier la réalité perçue. C’est un refus d’admettre la réalité extérieure, parce que jugée comme trop traumatisante. Le sujet va transformer inconsciemment la signification de ce qu’il perçoit car ses perceptions sont trop angoissantes. Cette réalité perçue qui est nié, le sujet va mettre à la place un monde imaginaire. Pour Freud, la petite fille à 3/5 ans va dénier le fait qu’elle n’a pas de pénis, elle va dire qu’elle l’a perdu, qu’on lui a coupé… elle va s’inventer l’histoire qu’elle en a eu un, elle refuse la réalité. Symptôme qu’on va trouver dans la schizophrénie. La dénégation : dans la dénégation ce qui est refusé, fait partie de la réalité psychique du sujet. C’est le procédé par lequel le sujet, tout en formulant un de ses désir, pensée ou sentiment jusqu’ici refoulé, continu à s’en défendre en niant qu’il lui appartienne (exemple : la mauvaise foi). La rationalisation : Procédé par lequel le sujet cherche à donner une explication cohérente, logique, acceptable, morale à une attitude, un sentiment dont il ne perçoit pas les véritables motifs. C'est ce qui permet au sujet d'expliquer un fonctionnement ou un comportement autrement qu'en recourant à l'affectif et permettant une satisfaction pulsionnelle. Mécanisme de défense qui permet l'intellectualisation, c'est donc de maitriser les affectes. C'est aussi jouer avec les mots et les idées pour mettre de côté les émotions et pulsions. La forclusion : LACAN « Rejet primordiale d'un signifiant fondamental hors de l'univers symbolique du sujet ». C'est quelque chose dans le réel et qui n'est pas perçu d'emblée par le sujet comme il ne le perçoit pas, il ne peut pas le mentaliser, donc il ne peut pas l'intégrer dans ses représentations et donc ne peut pas le refouler. Lorsque des représentations insupportables sont rejetées avant même d'être intégrer dans l'Inconscient. Selon LACAN, c'est le mécanisme de défense des personnes psychotiques. L'âge adulte : Les cycles de vie : L'âge adulte : C'est la période de vie où on ne se développe plus (maturation physiologique (25 ans), intellectuel, affective). L'âge adulte démarre à 25 ans et dure jusqu'à 65 / 70 ans, ensuite, c'est l'âge de vieillissement. Il n'y a pas de changements fondamentaux pendant l'âge adulte. L'adulte va faire le tri dans ce qu'il a acquit. On ne va plus parler de stade comme chez l'enfant ou l'adolescent, on va parler de cycle de vie et de crises. Ce qui va spécifier l'âge adulte est le libre arbitre et les choix personnels. E. ERICKSON va faire des recherches sur les stades psycho-sociologiques chez l'adulte. Le stade est la période d'engagement et de crises dans la vie adulte. Il va s'intéresser à l'adulte comme un être social. Au début de l'âge adulte, l'identité est construite, et ce qui doit être clair, c'est qu'il doit avoir la notion d'être sujet (autonomie affective). C'est cette identité et notion de sujet qui va lui permettre d'avoir des relations à autrui qui sont basées sur l'indépendance. La notion de sujet va aussi développer la notion d'intimité et de solidarité. Toutes ces notions servent à éviter l'isolement. Selon lui, ce stade se construit entre 20 et 40 ans (=> investit la relation à autrui).

18/02/2011 Cette construction entraine la création d'amitié et d'amour qui seront des choix personnels. Il y a une notion de désir d'être avec l'autre. C'est ce qui va amener l'adulte à faire des choix de parentalité, d'insertion sociale. Tous ces choix sont faits sans craindre de prendre leur identité. Deuxième phase : phase de maturité de 40 à 60 ans. Crise de milieu de vie, c'est une phase de réinterrogation sur son existence qui remet tout en question. Cette crise existentielle entraine le passage à l'acte de façon pulsionnelle (quitte le foyer). On prend conscience que c'est la moitié de la vie, qu'il reste comme projet à faire (vie conjugale, professionnelle, enfant nait => tout est fait). Il constate l'aboutissement des projets. C'est aussi une période de renoncement et plus pour la femme car il y a des changements biologique (ménopause => plus pouvoir être mère). C'est une période de réajustement c'est à dire réajuster en son mode de vie, ses projets, son adaptation à l'environnement. Il y a une nostalgie de ce qu'on a été, de ce qu'on a vécu, ce qui entraine des envies changements radicaux. C'est ce qu'on appelle le mitan de la vie. C'est une période où l'adulte va montrer sa capacité de productivité. C'est la période où l'adulte veut montrer que sa vie est valorisante, gratifiante. Cela s'appuie sur une démonstration de possession (ce qui n'ont pas de compagne et d'enfants disent « j'ai rien ») ce qui montre bien que c'est important de posséder. C'est aussi la phase de concrétisation des projets, il y a un besoin de montrer sa réussite, montrer que leurs projets ont aboutis. Sur cette même période, les personnes vont vivre avec sérénité s'il n'y a pas de changements, en revanche, s'il y a changement ces personnes vont être dans une période mélancolique. Après, il y a une phase de deuil et ces personnes re-deviennent « normales ». Mélancolie : Dépression chronique. Pour sortir de l'état dépressif, la personne doit réinvestir de nouveaux projets. A partir de 60 ans, c'est la période de désespoir, on est au début de sa fin de vie, ce qui rapproche de la mort. C'est une période de sagesse, de réflexion sur la vie menée. Les gens ne vont plus gérer leur vie, mais ils vont gérer leur mort. Si la personne a le sentiment d'avoir raté sa vie, il va entrer dans une période de prostration, de désespoir, attendre que ça s'arrête. Psychiquement, ils vont aménager le lien avec la mort. A l'âge adulte il n'y a pas développement ni de stade car l'adulte est quelqu'un qui vit sur les acquis de construction psychique faite sur la période de l'enfant et de l'adolescence. Les expériences de vie que l'adulte va faire se fait en fonction de la construction psychique qu'il a acquis. La tendance inconsciente de l'adulte est de rejouer les conflits vécus de l'enfant dans l'adolescence.

La vieillesse et la mort : la vieillesse commence physiologiquement à 25 ans car on perd des cellules. On vieilli de mieux en mieux car l'alimentation, la médecine s'améliorent. La notion de la mort à changé, l'après mort n'est plus une fin en soi. Avant, on avait peur de la mort mais les gens ne prenaient pas en compte la souffrance alors qu'aujourd'hui on n'a peur de souffrir et pas de mourir. Avec les médias, on a la mort au quotidien. Le stade de l'agonie se décline en plusieurs phases. On a déjà la prise de conscience de l'issue fatale qui place la personne dans un stade intermédiaire (n'est pas encore mort mais sait que cela va arriver. Après cette phase de « choc » on a la phase de dénégation où le mécanisme de défense se met en place (nie la maladie, dit qu'il va bien). Puis on a la colère qui passe par des comportements agressifs à l'égard de l'entourage avec un sentiment d'injustice. Il voit le monde des vivants comme hostile. L'étape de dépression : qui peut être longue. Baisse du tonus, un repli sur soi, méfiance, apathie, inquiétude sur le devenir de ceux qui vont rester. L'étape de marchandage : « Si je guérit, je ferai ceci, je jure que ... ». Ils concluent un pacte pour ne pas mourir. C'est une période où la personne conclut un pacte avec le divin pour ne pas mourir. L'étape de renoncement et l'acceptation : Phase où la personne accepte plus facilement les traitements médicamenteux. Ils parlent plus facilement de la mort. L'étape de détente : C'est la période de la phase terminale, la personne accepte de mourir et de partir. En quelque sorte, c'est comme si la personne était déjà partie.

Le concept de la mort chez l'enfant : Il va mettre neuf ans pour comprendre la mort comme un adulte, que la mort est irréversible, inconnue et irrévocable. Sur la période 0 – 3 ans, l'enfant ne s'interroge pas sur le concept de mort. A partir de l'âge de trois ans, il comprend la mort n'est pas la vie, il commence alors à s'interroger. Il est capable de se projeter. La première ébauche de la mort de l'enfant à cet âge est la mort réversible. Progressivement, il va comprendre que la mort est irréversible, ce qui va provoquer une angoisse. Il va mettre la mort à distance. Ensuite, il va se demander qui va mourir : les autres, les méchants, les vieux, les malades et petit à petit ça va se rapproche de lui : les autres, les gentils, les enfants, ses grands parents, ses parents, lui. Lorsque quelqu'un de proche à l'enfant décède, il faut accompagner l'enfant dire au revoir à la personne pour qu'il se confronte à la mort.

Théorie du développement libidinal FREUD : il a travaillé sur des personnes de 0 à l'âge adulte. Il découvre plusieurs stades : -Oral : 0-1 an, la zone érogène à ce stade est la zone bucco-labial. Il éprouve du plaisir par la tété et ce sont ces moments d'alimentation qui vont permettre d'établir du lien avec le monde extérieur et introduire une relation d'objet avec l'autre. Dès cette période, l'enfant est capable d'acte volontaire pour obtenir du plaisir, il va téter en l'absence de stimulus. Ce stade oral est la construction du Moi pour FREUD. L'enfant, au départ va être gratifié par la maman, petit à petit, la mère impose la frustration à l'enfant. A ce moment, l'enfant utilise sa bouche (zone érogène) pour l'attaquer => stade sadique oral (6-12 mois). -Anal : 1-3 ans, la zone anal devient la zone érogène. L'enfant va avoir accès à l'acquisition de la propreté, deux phases : destruction anéantissement de l'objet (expulsion) et la phase d'attachement (rétention). Il y a une ambivalence du comportement autour de l'acquisition de la propreté, il y a conflit psychique entre garder et donner. Pour FREUD, c'est un stade important car les premiers interdits, les conventions sociales s'intègrent. -Phallique : 3-5 ans. La zone érogène change, le pénis chez le garçon et le clitoris chez la fille. Pour FREUD, à cet âge, l'enfant ne connais qu'un seul organe sexuel : le pénis, ce qui conduit FREUD à penser qu'il y a deux catégories les phalliques (garçons) et les châtrés (filles). Il va expliquer le Complexe d'Œdipe à partir de ce constat là. -Complexe d'Œdipe : L'organisation des désirs amoureux et hostiles à l'égard de ses parents. L'idée Freudienne c'est que la petite fille va tomber amoureuse du père pour qu'il lui donne le pénis que sa mère n'a jamais voulu lui donner. Le renoncement de l'Œdipe se fait grâce à la loi (le père), il y a donc renoncement de la pulsion de mort et de l'inceste. Le renoncement à l'Œdipe est plus douloureux chez la fille car son désir est de détruire sa mère qui est sa rivale mais en même temps elle détruit son premier objet d'amour car le garçon même s'il renonce à la partie sexuée de sa mère il garde l'amour maternel. Pour FREUD, le Surmoi arrive à ce moment là, avec l'intégration de tabous fondamentaux : l'inceste et le meurtre. Stade fondamental car il permet à l'enfant d'intégrer les relations triangulaires et que son choix amoureux va s'orienter vers l'extérieur. C'est le stade du dépassement de l'auto-érotisme pour orienter les pulsions libidinales vers un choix extérieur à soi : donner du plaisir à un autre que soi -même. A ce moment, l'enfant est un être sexué avec une identité sexuelle. -Période de latence : de 6 ans à la puberté. La maitrise pulsionnelle est la plus efficace, et surtout la maitrise sexuelle. Période où l'énergie libidinale, pulsionnelle va être orienté vers la connaissance et vers l'établissement des relations amicales et va avoir un statut social. L'enfant reconnaît sa filiation, il est dans un double mouvement : il sait d'où il vient et ce qu'il veut devenir. Il va pouvoir opérer un détachement de sa relation avec ses parents. C'est aussi la période des exploits dans les apprentissages et intellectuelles (capacité de raisonnement). L'enfant a peu de questions existentielles, seul l'origine (d'où il vient) et la fin (la mort) le préoccupe. -Génital : Commence à la puberté. Il y a ré-activation de pulsions sexuelles, des zones érogènes(pénis, clitoris et vagin). Les enfants vont rejouer le conflit œdipien sans le fantasme de la relation amoureuse. L'enfant va s'orienter vers l'extérieur pour un choix amoureux. Le premier choix amoureux est un choix contre les parents (tout le contraire : si les parents prône le travail scolaire, on choisi un cancre). Le second choix amoureux est conformes aux attentes parentales. L'enfant fait le deuil de son enfance.