8/11/2010 D. CHETOUI

DF2.1 Module 2. 2

A réaliser un journal d'observation de 7/10 pages. Le tout en troisième année. En première année, il faut construire une grille d'observation, ensuite, un travail de groupe. En seconde année, un module qui sera en lien avec le journal d'observation clinique avec Mr Debauge, le tout est sur l'observation en réunion. Il sera corrigé par les formateurs. Le travail terminé est à faire en troisième année et sera présenté pour le diplôme.

Cette première partie est l'apport conceptuel théorique pour la construction de la grille d'observation. Ensuite, travail pratique en groupe. Enfin, travail oral devant son groupe respectif.

Acquérir un savoir faire théorique.

L'observation est quelque chose qu'on fait tout le temps, seulement, il y a différentes sortes d'observation : observation adaptative. On attend d'un professionnel qu'il fasse autre chose, ce n'est pas de la garderie, du gardiennage. Il faut se situer dans une situation dite clinique plus ou moins prononcée, qui va exiger qu'on rentre dans une démarche construite qu'on peut partager avec les collègue et qui puisse apporter de la connaissance sur l'individu. « Observer est une construction de savoirs ou de connaissances, c'est une démarche de compréhension qui doit être compréhensive. » A partir d'une personne inconnue, on va essayer de connaître ses caractéristiques qui vont permettre à chacun d'en tirer bénéfice.

Il ne faut pas faire de projection (je ne suis pas bien, et je pense que la personne en face de moi ne va pas bien). => Subjectif. => Cela n'apporte rien à l'usager. Décrire l'action qu'on vient de voir et l'analyser. => Objectif. Il ne faut pas s'arrêter qu'aux faits, car ils ne sont pas si facile de les « mettre sur la table », et finalement, il n'y en a pas tant que ça (les faits). => Pour faire une bonne observation, il ne faut donc pas que de l'observation, car il n'y a tellement de faits. Il est parfois difficile de trancher entre la subjectivité et l'objectivité. Il faut dire « j'ai le sentiment que ... »

Le premier point : L'intentionnalité : Un acte humain, il y a toujours une intention réelle. Il y a un but, un objectif. Ce que nous, on va trouver le plus rationnel pour répondre à l'objectif qu'on s'est fixé. L'observation est aussi un acte, qui, comme pour tout acte posé répond à une intention. On cherche une réponse. Il y a une intention personnelle, mais aussi « collective » (il n'y a pas de médecin psychiatrique sans HP). On colle des étiquettes aux usagers (si une personne « saine » est mise en HP, on va lui trouver des troubles psychiatriques => expérience faite par ROSENHAN). L'action mise en place est faite en fonction de l'étiquette qu'on a mit sur la personne => Cela peut entrainer l'effet Pygmalion. ROSENTHAL a fait une expérience dans une école (cf polycopié). La personne à qui on ment le plus, c'est nous-même. Le second point : Le thème : On n'observe jamais une personne mais une attitude chez une personne. On ne peut pas tout connaître de la personne qu'on a en face (ici, l'usager). Observer quoi, sur qui, comment ? Souvent on regarde les conflits, la relation avec les autres, rapport au corps, la manière d'investir sa chambre, … Le troisième point : L'hypothèse : Le quatrième point : Les items : L'observation est sortir de l'étiquetage. (exemple : enfant de 9 ans, agressif, en échec scolaire, … on prend ces « problèmes » pour avancer. Certains items sont négatifs, ce qui va enfermer l'usager dans ses « problèmes », d'autres sont positifs. Pour une bonne grille d'observation, il faut une équité entre items négatifs et positifs. Les items ne sont pas forcément à l'inverse (agressif / bienveillant). On va devoir expliquer notre raisonnement, notre cheminement intellectuel est important (pourquoi on a utilisé ces items et pas d'autres). Possibilité de faire appel à des connaissances théoriques. Le cinquième point : Le protocole : La façon de faire une observation est aussi importante que l'observation elle-même. La manière de faire est la seule chose objective. Un protocole peut être utilisé dans différentes situations avec différents enfants, le protocole est adaptable. Deux grandes familles d'observation : La méthode théorique : Elle consister à valider des éléments théoriques (mettre des croix dans des cases). La méthode empirique : Méthode d'exploration, méthode de découverte de la science (procédé par essai et erreur).

Milieu naturel En laboratoire Participante Anthropologues Psycho-sociologies Non participante Sociologues Psychologues L'observation ne doit pas durer plus de 30 minutes. La durée totale de l'observation ne doit pas excéder 4 heures. Les protocole est adaptable selon les différentes situations, on peut répéter l'observation plusieurs fois. Le sixième point : L'analyse : A différencier de l'interprétation. Ce sont des hypothèses. L'analyse reste neutre et l'interprétation donne du sens. Le tout débouche sur une action éducative. Le septième point : L'interprétation : C'est donner du sens à ce qu'on a analysé? Cela peut déboucher sur une action éducative.